Opération "OURAGAN".

Un délicat souffle chaud pénétra la pièce, soulevant délicatement le dossier OURAGAN pour l’entraîner dans une lente chute. Le bruit du papier frottant le sol troubla le sommeil léger de la Générale, laquelle étouffa un juron.


Merde.


La militaire ramassa précipitamment les éléments du dossier pour les glisser dans une serviette de cuir noir. Les attaches de proglyon étaient à peine fermées lorsque que l’on frappa à la porte.

Kara grogna.

La porte s’ouvrit.

« Mon Général, l’Etat major vous attends… »

La jeune femme fit la moue.

Pourquoi les grades militaires ne se mettent-ils pas au féminin alors que les femmes sont bien plus compétentes que ces abrutis de mâle lorsqu’on parle de guerre ?

« J’arrive ! »

Le sous-fifre s’effaça sans un bruit.

Cinq minutes plus tard, Kara exposait le plan définitif de l’Opération OURAGAN à son Etat major, composé du Colonel Jekar et du Général Zoltis. Elle n’admettait aucune critique, juste une approbation. Lorsqu’elle l’eut obtenu, Kara quitta le centre stratégique pour préparer son voyage.

« Capitaine Brian ! Equipez moi les 3 Destroyers de Classe A. Au maximum. Prenez ensuite la tête de l’équipe B des S.A., l’opération OURAGAN débute dans 15 minutes ! »

L’homme qui l’attendait à la sortie du centre stratégique s’éloigna en courant. Kara se dirigea vers les bâtiments de la Section d’Assaut, pour s’équiper.

Zoltis regardait sa sœur donner ses ordres sur le quai A. Pas un jour ne passait sans qu’il pu remarquer la formidable autorité qu’elle avait sur ses hommes. Kara était un leader. Lui, n’était qu’un homme trop mou pour diriger une grande Nation. Pour le moment, son rôle se limitait à empêcher une trop rapide ascension de Kara mais tôt ou tard, il devrait lui laisser la place de dirigeante. De gré ou de force. Sa sœur attendait juste le moment propice à une prise de pouvoir. Lui, passerais alors du statut de général à celui de secrétaire. Peu réjouissant mais inévitable…

Kara était à présent la seule sur les quai. Elle inspectait ses trois vaisseaux. Soudain, elle se retourna vers Zoltis et lui fit un clin d’œil avant de s’engouffrer dans l’appareil. Les trois appareils s’envolèrent en même temps mais celui que Kara pilotait mettrait deux fois moins de temps pour atteindre la cible grâce à sa maîtrise du pilotage…

Et voilà le travail.


Après à peine un jour de trajet, Kara effectua une sortie de l’Hyper espace parfaite. Elle s’annonça rapidement à la tour de contrôle pour éviter toute agression stupide.




« Ici Destroyer 740 sous le commandement de la Générale Kara. Mettez moi en liaison avec Leeloo. Immédiatement. »


« Bien madame. »



« Allo ? »

«Intendante Leeloo, votre station radar est réquisitionnée pour la durée d’un espace temps minimum. »

« Bien Madame la Générale. Puis-je vous offrir le gîte le temps de votre passage dans mon système ? »

« Négatif. Je repars immédiatement. »




Habilement, Kara dirigea son chasseur vers la plate-forme radar de Leeloo. Adroitement, elle vint se placer juste à coté. D’une pression sur un bouton, elle fit sortir le pont du destroyer 740.

« Messieurs, rappelez vous qu’aucun retard ne serra toléré. A tout de suite. »

D’un pas léger, elle changea de vaisseau.

Cinq minutes plus tard, le Vito s’envolait pour le 798.


La plate-forme radar sortit de l’hyper espace en même temps que les trois Destroyers. Le 740 vint se placer au coté de la station et sortit son pont. Moins habile que Kara, le pilote chipota 5 minutes avant de l’aligner parfaitement. Kara rejoignit son vaisseau d’origine.




« Jones, à notre retour, vous partirez immédiatement en stage de pilotage. Sachez que la médiocrité n’est pas tolérée au sein de Starconquest ! »



Rouge de honte, le major Jones s’effaça pour laisser le poste de pilotage à la Générale.



« Escadron 000, faites route vers p7 et descendez moi les cinq vaisseaux qui protègent la planète. Pendant ce temps là, nous capturons les épaves Alien.»

« Hey Pope ! Vient donc voir, ils tirent un feu d’artifice sur la capitale ! »

« Hein ? »





L’équipage du Bombardier de Hokran n’aperçu même pas les Destroyers. Abattus à distance par une salve à peine, ils ne provoquèrent que l’hilarité des soldats de Starconquest. Maintenant, ceux-ci comprenaient les bienfaits de la dureté de leur entraînement.

Pendant ce temps là, Kara envahissait l’épave alien à l’aide des S.A.

10 heures plus tard, p6 se rendait et les constructions les installations y étaient détruite.

Simultanément, la Section d’Assaut était droppée sur p6 pour arrêter Hokran.

Le leader ennemis mit à l’abris, le destroyer 740 déversait un chapelait de bombes à protons sur la capitale, soumettant ainsi le peuple à la volonté de Starconquest.

Kara toisait le jeune Hokran. L’homme s’était uriné dessus et sa chemise était trempée de larmes.





« Ainsi, c’est vous qui de votre palais osez mettre en doute l’autorité de Starconquest, c’est vous qui tentez de nous extorquer des fonds en vous faisant passer pour un pauvre petit orphelin ? Expliquez moi donc la présence de trois vaisseaux de transport et de deux bombardiers dans votre systèmes ! Non ! Taisez vous cloporte ! Je ne veux pas même vous entendre ! Au nom de Starconquest, je vous arrête pour outrage à Starconquest, vol, tentative d’extorsion et espionnage. Je vous condamne à 15 espace temps de prison ainsi qu’à la suppressions de vos soutiens financiers. Starconquest vous réinstallera d’ici deux semaines. Vous pouvez ramener votre peine à 5 jours d’emprisonnement en payant une amende de 75 millions de crédits. Vous pouvez encourir la peine de mort et tentant de vous évader.

…

Tenez le vous pour dit, Starconquest est toute puissante, je suis toute puissante et je ne supporte pas que l’on remette mon autorité en question! »




Du revers de sa main, Kara frappa Hokran, lui éclatant la lèvre inférieur.





« Emmenez le ! Nous quittons le système. Rendez leur liberté aux habitant de p6 et de p7, Starconquest n’a que faire de pourritures corrompues jusqu’à la moelle !»